Nous nous devions d’adresser le syndrome de l’imposteur.
Tu te demandes sûrement le lien avec les ventes?
Beaucoup d’entrepreneurs et de travailleurs autonomes sont bloqués dans le développement de leur entreprise à cause du syndrome de l’imposteur.
Les fameuses phrases:
- Je manque de confiance en moi
- J’ai de la misère à prendre ma place
- Pourquoi est-ce que le client croirait en moi?
Ça te dit quelque chose?
Le syndrome de l’imposteur est souvent présent avec nos étudiants lors de nos coachings hebdomadaires…
Nous voulons te dire que tu es imposteur uniquement si:
- tu te permets de l’être.
- tu prends pour acquis ton client.
- tu n’achèterais pas ce que tu vends.
- tu ne prends pas les choses en main pour ton succès et celui de ton client.
Si tu fais les bonnes choses pour les bonnes raisons, tu n’as aucune raison de te sentir imposteur.
Ce sentiment est rarement justifié.
Parce qu’il y a une énorme différence entre souffrir du syndrome de l’imposteur et être un imposteur.
Est-ce que tu peux le faire encore mieux ?
Est-ce que tu peux t’améliorer dans ton discours, ton pitch de vente ou dans ta relation client?
OUI
Mais ça ne fait pas de toi un imposteur.
Ça fait de toi un humain.
Tu continues de travailler fort pour t’améliorer et atteindre les objectifs que tu t’es fixé.
Comment reconnaître le syndrome de l’imposteur dans ta vie professionnelle? Quels en sont les signes?
Tout d’abord, nous voulons te dire que c’est sain d’avoir des questionnements, des doutes, mais ils ne doivent pas te freiner à passer à l’action.
Parce que l’être qui a trop d’égo et qui ne prend pas le temps de faire une introspection, ce n’est pas mieux non plus.
Ça prend un équilibre comme dans n’importe quelle sphère de ta vie.
C’est normal aussi que le syndrome de l’imposteur apparaisse dans ta vie professionnelle lorsqu’il y a un changement. Un nouveau client qui doublerait ton chiffre d’affaires par exemple.
Les signes que tu souffres du syndrome de l’imposteur:
- Tu te remets toujours en doute
- Est-ce que j’ai le bon prix?
- Est-ce que je suis capable de servir ce client?
- Tu ne te crois pas capable d’atteindre tes objectifs et donc tes attentes de résultats sont très faibles
- Tu as une faible estime de toi
- Tu manques de confiance en toi
- Tu as peur de l’échec
- La procrastination est souvent présente dans ta vie
- Tu te compares TOUJOURS, mais avec les gens qui sont moins bons que toi et qui chargent moins cher
- Tu as peur du jugement des autres
Tu n’es pas le premier, ni le dernier qui souffre du syndrome de l’imposteur.
Le syndrome de l’imposteur te limite. Tu mets des bâtons dans tes propres roues.
Tu dois réussir à surmonter les peurs qui t’habitent et les croyances limitantes que tu as face à ta situation professionnelle.
Es-tu né pour un petit pain?
As-tu déjà entendu cette phrase?
Le syndrome de l’imposteur l’aime beaucoup, celle-là.
On va se le dire honnêtement, c’est LA phrase qui représente bien la classe moyenne québécoise.
Dès notre enfance, nos parents nous disent que c’est normal de rusher pour atteindre ce que nous voulons.
Que c’est aussi normal d’avoir des difficultés et qu’il faut travailler fort pour mériter notre argent.
C’est de la pure bullshit!
Tous les être humains sur Terre ont le droit de réussir. Et tu en fais partie.
Tu as le droit de réussir!
Beaucoup de gens vont malheureusement essayer de te convaincre du contraire.
Parce que dès que tu commences à faire plus d’argent que la moyenne des gens (entre 40 000$ et 65 000$ par année), tu te mets à déranger.
Pourquoi tu ferais plus d’argent qu’eux?
Pourquoi tu réussis ce qu’ils n’ont pas réussi à faire?
Tu déranges leurs propres croyances limitantes. Mais ce sont leurs shits et non les tiennes.
Et si tu choisis d’écouter ces gens, tu ne feras qu’alimenter ton syndrome de l’imposteur et nourrir tes doutes.
Tu crois souffrir du syndrome de l’imposteur? As-tu envie d’apprendre à le contrôler et de le surmonter?
En tant qu’entrepreneur ou travailleur autonome, tu as quitté un emploi salarié pour obtenir une liberté. Liberté de temps. Liberté financière. Liberté géographique pour certains.
Tu connais l’expression “échanger quatre trente sous pour une piasse”?
C’est ce que tu fais la majorité du temps lorsque tu te lances en affaires.
Et, nous irons même plus loin que ça…
Tu crées ta propre prison quand tu acceptes des contrats beaucoup trop bas. Tu fais des marges de profit excessivement minces et tu arrives à peine à te dégager un salaire.
Tu n’as pas plus d’argent, ni de temps…
Tu veux sortir de cette situation et prendre le contrôle de ta vie? Voici les 3 étapes qui pourront t’aider à avancer dans la bonne direction: la liberté!
Étape 1: Isole la composante émotionnelle influencée par le syndrome de l’imposteur et analyse ta compétition
Tu as certainement un compétiteur qui se démarque énormément dans ton domaine. Celui à qui tu aimerais ressembler.
Tu le regardes aller, probablement avec admiration. Puis, tes doutes grandissent et le syndrome de l’imposteur fait surface.
Tu essaies d’y croire. Tu VEUX y croire que toi aussi, tu es capable. Mais ton syndrome vient te jouer dans la tête et tu te dis des choses comme :
- Il a plus d’années d’expérience que moi.
- Il est plus reconnu.
- Il a plus de clients.
Bon, tu n’as sans doute pas tout à fait tort.
Mais est-ce que tu es en mesure de donner d’aussi bons résultats que lui avec ton offre de service ?
J’assume que la réponse est OUI si tu le fais pour les bonnes raisons.
Maintenant, tu dois mettre tes sentiments de côté et analyser ta compétition de façon rationnelle :
- Combien charge-t-il pour son service?
- Qu’est-ce qui est compris dans son offre?
- À quoi ressemble sa clientèle? (Son avatar client)
- Comment fait-il pour obtenir sa clientèle?
En regardant ce genre de variables, tu seras capable de comparer plus facilement:
- Ton prix (qui risque d’être beaucoup trop bas)
- Ton offre de service
- Ta clientèle cible
- Ta stratégie de prospection
Quand tu souffres du syndrome de l’imposteur, tu te compares toujours avec les moins bons dans ton domaine. Arrête de faire ça!
Assume ton plein potentiel et positionne-toi de manière stratégique.
Une entreprise, c’est fait pour faire de l’argent, right?
Étape 2: Connais-tu ton salaire horaire net? Sais-tu de quelle façon le calculer?
Bon, ça peut paraître banal, mais calculer ton salaire horaire que tu obtiens au net va te donner une bonne idée si tu vends ton temps contre de l’argent où si tu es bel et bien sur ton X.
Un entrepreneur doit toujours avoir l’option de déléguer une tâche et être profitable sur cette même tâche.
Sinon, tu es victime de ton pricing…
Et, malheureusement, lorsqu’on souffre du syndrome de l’imposteur, c’est souvent ce qu’il arrive.
Comment calculer ton salaire net?
Ventes – Dépenses = Salaire net
N’oublie aucune dépense (fixes et variables)
- Comptabilité
- Marketing
- Logiciels
- Location de bureau
- Internet
- Cellulaire
- Électricité
- Taxes & Impôts
- Kilométrage
En ayant ce montant, ça devient facile de faire la comparaison avec ton ancien emploi salarié. Mais n’oublie pas de prendre en considération lors de ton analyse, le nombre d’heures que tu travailles RÉELLEMENT.
C’est facile en tant qu’entrepreneur et travailleur autonome de travailler des heures de fous. Vouloir offrir un service A1 (grâce à notre cher syndrome de l’imposteur) et ne pas voir les heures passer.
Ce calcul te donnera aussi une bonne idée de ta capacité à déléguer des tâches à quelqu’un d’autre.
Étape 3: Le meilleur vendeur dans ton entreprise, c’est toi. Personne d’autre.
Commence par effacer tes prix sur ton site web, ta page Facebook et ailleurs.
Si tu veux vendre à ta juste valeur, tu dois faire comprendre ta valeur à ton client.
Ce n’est pas en affichant le prix sur une offre de service en ligne ou envoyer des soumissions par e-mail que tu vas y arriver.
Tu dois discuter avec ton client, comprendre son problème, son besoin pour finalement lui faire comprendre à quel point il a besoin de ta solution.
Si tu lui lances un prix comme ça, il ne verra pas ta valeur.
Et tu auras raison de te sentir comme un imposteur parce qu’il ne peut pas acheter quelque chose dont il ne voit pas la pleine valeur…
Évidemment, il risque de te dire « merci je regarde ça et je te reviens ».
Ton offre de service a une valeur.
Mais la façon dont tu la vends ne lui rend pas hommage.
Assure-toi d’avoir un bon processus de vente et tu verras que ton syndrome de l’imposteur prendra moins de place dans ta vie.
Et en lui laissant moins d’espace, non seulement tu auras moins peur, mais tu auras aussi plus confiance en toi, ce qui est gage de succès.
Souhaites-tu connaître nos expériences personnelles face au syndrome de l’imposteur?
Le savais-tu?
PL avait des croyances limitantes avant de lancer notre formation “La Méthode holistique de la vente”.
Le but n’est pas de se débarrasser du syndrome de l’imposteur, mais bien d’y faire moins de place dans ta vie.
Le syndrome de l’imposteur est justement le sujet de notre deuxième épisode de notre podcast Pour vendre MIEUX pour vendre PLUS.
